Le test de porteur
Le test de porteur génétique est utilisé pour identifier les personnes qui portent l’allèle muté d’un gène associé à une maladie spécifique (par exemple, la mucoviscidose). Les porteurs peuvent ne pas présenter de symptômes de la maladie, mais il existe un risque que leurs enfants en soient atteints.
Le test diagnostic
Les tests génétiques de diagnostic visent à diagnostiquer une maladie génétique chez un individu qui présente déjà des symptômes. Le résultat du test peut aider à prendre une décision sur la manière de traiter ou de faire face à la maladie. Le test peut également être utile dans les cas où le diagnostic de la maladie n’est pas totalement certain, ce qui permet au patient et aux membres de sa famille d’obtenir une réponse.
Le test pharmacogénomique
Les tests pharmacogénomiques permettent d’évaluer la sensibilité d’un individu à des thérapies spécifiques. Par exemple, certaines personnes peuvent avoir besoin d’un dosage plus faible ou plus élevé d’un médicament ou avoir des réactions indésirables à des traitements spécifiques.
Le test prénatal
Les tests génétiques prénataux fournissent des informations sur la possibilité qu’un fœtus soit affecté par des maladies génétiques. Ces tests recherchent souvent la présence d’aneuploïdies, c’est-à-dire la présence de chromosomes surnuméraires ou avec un déficit numéraire.
Les tests de dépistage prénatal effectués sur le sang maternel sont généralement proposés au cours des premier et deuxième trimestres de la grossesse. En plus de ces tests, des tests non invasifs effectués sur l’ADN fœtal libre circulant peuvent également être proposés. Ces derniers recherchent le matériel génétique libéré par le placenta et présent dans la circulation maternelle, ce qui permet un dépistage non invasif de la trisomie 21, du syndrome d’Edwards et du syndrome de Patau à partir de la dixième semaine de gestation.
Il ne s’agit pas de tests diagnostiques et des investigations complémentaires sont nécessaires. Un résultat positif aux tests de dépistage doit cependant être confirmé par l’analyse directe du matériel fœtal prélevé par amniocentèse ou villocentèse. Ces tests s’accompagnent d’un risque, certes minime, de fausse couche.